Coordenada por Rigas Arvanitis, a Rede está organizando um seminário para doutorandos e pós-doutorandos com o tema "nossos futuros" em Bordeaux de 19 a 22 junho . Há chamada aberta para resumos (antes de 1º de abril).
Appel à participation à l’École Thématique de l’IFRIS
No(s) futur(s)
Bordeaux, 19-22 juin 2018
La thématique des futurs a toujours tenu une place importance dans le développement des science & technology studies.
Le rapport au futur est inscrit dans la production scientifique qui
légitime très souvent une visée de prédiction, et dans la construction
sociale des technologies en intégrant des visions futures souhaitables.
Les STS ont donc produit des travaux multiples sur les futurs, documentant par exemple, les modes et institutions de connaissance du long terme. Elles ont prêté attention aux approches, aux instruments, pratiques et communautés qui cherchent à prédire le futur ou à élaborer des modalités de décision et d’action anticipée, depuis la prospective jusqu’à la modélisation, dans des champs variés allant du climat à la démographie, abordant aujourd’hui les nouveaux modes de prédiction algorithmique. Une grande multiplicité d’instruments et d’approches (planification, prévision, modélisation, prospective, futurologie,…) a accompagné le profond changement dans les rapports à l’avenir (progrès, évolutionnisme modernisateur, catastrophisme,…).
D’autres travaux ont porté sur le rôle des savoirs scientifiques et techniques dans la création des futurs, en explorant l’émergence de nouveaux agencements sociotechniques, les constructions symboliques et culturelles mais aussi techniques et politiques de ces futurs. Ainsi, plusieurs concepts centraux des STS actuelles en sont sortis comme ceux de performativité, imaginaire sociotechnique, promesses technologiques, et gouvernance anticipatrice.
Aujourd’hui, les STS au sens large portent attention à ce qu’on pourrait appeler la construction de visions politiques alternatives. Les promesses technoscientifiques portent et installent des visions du futur et en excluent nécessairement d’autres. Ces travaux se sont notamment attachés à explorer les futurs alternatifs dans le cas de l’agriculture, de la santé, de l’énergie ou de la ville. Une telle démarche se retrouve aussi dans les travaux consacrés aux communautés scientifiques dans les pays dits en développement et les sciences hors d’occident où, après les indépendances, la révision des futurs imaginés par la science et la technologie pour le développement a permis de progressivement construire une critique de la pensée post-coloniale moderne.
Ces travaux montrent que les comportements collectifs, les relations sociales, les institutions sont fondées sur des manières de définir et d’interpréter des futurs crédibles ; qu’il y a toujours une forme d’« abduction » d’un certain futur dans le présent et une manière de le légitimer. Plus généralement, il y a toujours une politique des futurs.
L’édition 2018 de l’école thématique de l’IFRIS est l’occasion, ainsi, de se saisir de la question des futurs, de discuter des nombreux angles d’attaque de cette question que les STS ont développé, ou de proposer de nouvelles lectures. L’Ecole est ouverte aux doctorants et post-doctorants qui travaillent dans les domaines de recherche de l’IFRIS et des équipes du LabEx SITES : STS, histoire, sociologie et anthropologie des sciences et des techniques, économie et gestion de l’innovation et des politiques de recherche, droit des sciences et des techniques. Elle se composera d’exposés de conférenciers invités, d’ateliers de lecture et de discussion de textes importants pour la réflexion commune sur le thème, ainsi que d’exposés de doctorants et de post-doctorants sur leurs objets de recherche.
Les doctorants et post-doctorants souhaitant participer à cette École Thématique sont invités à soumettre une proposition (d’une page maximum) résumant l’objet de leur communication. Les propositions qui s’attachent à traiter des aspects liés à la thématique de la participation sont particulièrement bienvenues, même si cela ne constitue en rien une obligation pour participer à l’École Thématique.
Les STS ont donc produit des travaux multiples sur les futurs, documentant par exemple, les modes et institutions de connaissance du long terme. Elles ont prêté attention aux approches, aux instruments, pratiques et communautés qui cherchent à prédire le futur ou à élaborer des modalités de décision et d’action anticipée, depuis la prospective jusqu’à la modélisation, dans des champs variés allant du climat à la démographie, abordant aujourd’hui les nouveaux modes de prédiction algorithmique. Une grande multiplicité d’instruments et d’approches (planification, prévision, modélisation, prospective, futurologie,…) a accompagné le profond changement dans les rapports à l’avenir (progrès, évolutionnisme modernisateur, catastrophisme,…).
D’autres travaux ont porté sur le rôle des savoirs scientifiques et techniques dans la création des futurs, en explorant l’émergence de nouveaux agencements sociotechniques, les constructions symboliques et culturelles mais aussi techniques et politiques de ces futurs. Ainsi, plusieurs concepts centraux des STS actuelles en sont sortis comme ceux de performativité, imaginaire sociotechnique, promesses technologiques, et gouvernance anticipatrice.
Aujourd’hui, les STS au sens large portent attention à ce qu’on pourrait appeler la construction de visions politiques alternatives. Les promesses technoscientifiques portent et installent des visions du futur et en excluent nécessairement d’autres. Ces travaux se sont notamment attachés à explorer les futurs alternatifs dans le cas de l’agriculture, de la santé, de l’énergie ou de la ville. Une telle démarche se retrouve aussi dans les travaux consacrés aux communautés scientifiques dans les pays dits en développement et les sciences hors d’occident où, après les indépendances, la révision des futurs imaginés par la science et la technologie pour le développement a permis de progressivement construire une critique de la pensée post-coloniale moderne.
Ces travaux montrent que les comportements collectifs, les relations sociales, les institutions sont fondées sur des manières de définir et d’interpréter des futurs crédibles ; qu’il y a toujours une forme d’« abduction » d’un certain futur dans le présent et une manière de le légitimer. Plus généralement, il y a toujours une politique des futurs.
L’édition 2018 de l’école thématique de l’IFRIS est l’occasion, ainsi, de se saisir de la question des futurs, de discuter des nombreux angles d’attaque de cette question que les STS ont développé, ou de proposer de nouvelles lectures. L’Ecole est ouverte aux doctorants et post-doctorants qui travaillent dans les domaines de recherche de l’IFRIS et des équipes du LabEx SITES : STS, histoire, sociologie et anthropologie des sciences et des techniques, économie et gestion de l’innovation et des politiques de recherche, droit des sciences et des techniques. Elle se composera d’exposés de conférenciers invités, d’ateliers de lecture et de discussion de textes importants pour la réflexion commune sur le thème, ainsi que d’exposés de doctorants et de post-doctorants sur leurs objets de recherche.
Les doctorants et post-doctorants souhaitant participer à cette École Thématique sont invités à soumettre une proposition (d’une page maximum) résumant l’objet de leur communication. Les propositions qui s’attachent à traiter des aspects liés à la thématique de la participation sont particulièrement bienvenues, même si cela ne constitue en rien une obligation pour participer à l’École Thématique.
Les participants seront sélectionnés sur la base des résumés envoyés au plus tard le 1er avril 2018.
Les textes des communications devront être envoyés avant le 1er juin 2018.
Les textes des communications devront être envoyés avant le 1er juin 2018.
Contact : Julie Rust (rust@ifris.org) ou direction@ifris.org
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